Darkest Hour - The Eternal Return

Darkest Hour - The Eternal Return

Date de sortie : 2009



1. Devolution Of The Flesh
2. Death Worship
3. The Tides
4. No God
5. Bitter
6. Blessed Infection
7. Transcendence
8. A Distorted Utopia
9. Black Sun
10. Into The Grey

Genre : Death mélodique/Metalcore.

Si tu kiffes Scars Of Tomorrow, Himsa, If Hope Dies, Neaera, ...

Voici enfin le retour d'un de mes groupes préférés! Après un très bon 'Deliver Us', les revoici avec 'The Eternal Return' qui selon le groupe devait être un subtil mélange rassemblant l'agressivité et la vitesse de 'Hidden Hands Of A Sadist Nation', les mélodies de 'Undoing Ruin' et la technique de 'Deliver Us'... en gros, la perfection selon moi! Allons-y pour ce cocktail qui semble succulent!

Pas le temps d'attendre longtemps avant de ressentir la puissance que dégage le groupe, Devolution Of The Flesh possède l'intro rêvée, le chanteur ne tarde pas à laché ses hurlements. C'est une chanson très rapide, très courte, mais qui met très bien dans l'ambiance. Death Worship ne change rien à la donne, toujours aussi rapide, toujours aussi violent, le pont de cette chanson est complétement énorme, le riff du refrain est splendide, et alors que je prends déà un pied d'enfer arrive un passage qui me fait dresser les poils. La fin est splendide... épique! Le chevauchement et ajout successif des guitares donne une ambiance très mélancolique, déjà un classique!

Après ces émotions, Darkest Hour renvoie la sauce avec The Tides, dont le refrain me fait penser à ce qui se faisait sur 'Undoing Ruin'. Cette chanson est à nouveau très violente, très catchy aussi sur le pré-refrain. Le solo fera rêvé les puristes, chose nouvelle d'ailleurs pour Darkest Hour qui ne m'avait pas habitué à ce type de solo, très travaillé et surtout très catchy, ils n'ont rien à envier à Dragonforce! Le passage plus hardcore qui suit le solo est un pur bonheur. On passe maintenant à No God et son intro bien noire. Cette chanson mélange de nouveau tout ce qu'on aime chez Darkest Hour, le refrain est simple mais dévastateur : "No God... To consume you! No God... To Be Your Burden! No God... To use you! No God... there is only illusion!". À nouveau, le solo est splendide, Darkest Hour fini cette chanson de nouveau sur un moment épique où les instruments saturent, le cri déchire et l'ambiance se noircit de plus en plus. C'est un vrai régal.

Bitter vient faire un break rapide et violent afin qu'on récupère nos esprits. Bien que très courte (1min19), le riff du 'refrain' ne laisse pas de marbre... tout comme le riff d'ouverture de Blessed Infection, rapide et violent. Le refrain est bon mais est loin d'être accessible, d'ailleurs le groupe avait dit qu'il ne voulait pas tomber dans les refrains 'pop' pour élargir leur nombre de fan... on peut dire que le groupe respecte sa parole à la lettre jusqu'à présent. Transcendence et son couplet très deathcore possède à nouveau tout pour plaire, pré-refrain parfait pour le headbanging et refrain qui s'enfonce dans le crâne et hypnotise complètement sont au programme. A Distorted Utopia quant à elle, ne fait pas dans la douceur non plus, on peut une nouvelle fois remarquer que le riff du couplet déchire tout mais ça commence à devenir banal de le dire.

On arrive déjà à la fin. Black Sun sonne le retour du refrain cassé et ça fonctionne très bien même si cette chanson souffre un peu de trop de répétition à mon goût. Darkest Hour en a cependant encore sous la pédale avec Into The Grey. Intro splendide, couplet très violent, refrain un peu à la 'No God', et surtout le retour de ce que j'aime chez eux : un cri déchirant sur une ambiance saturée et déprimante. C'est court mais il faut en profiter. Le break est assez spécial, il part dans une ambiance tourmentée assez inattendue avant que la chanson ne finisse sur un passage très metalcore. Il n'aurait pas pu trouver de meilleure chanson pour conclure l'album.

Me voilà déjà à la fin de l'album et que dire sinon que je suis triste, triste qu'il n'y en ait pas plus car cet album est vraiment excellent. Je dirai même bizarrement non répétitif... Darkest Hour évolue par petit pas mais évolue quand même à chaque fois. C'est un réel plaisir de voir qu'il y encore moyen d'écouter du frais dans un style qui en a vraiment besoin.

16/20