Times of grace - The hymn of a broken man

Bonjour-soir tout le monde,

Aujourd'hui j'vais m'casser les dents sur un style que je méconnais, ce qui j'espère ne fera que bonifier mon objectivité! J'ai souvent du supporter du Killswitch Engage dans la bagnole en nous rendant au Graspop ou je ne sais quelle Mecque du metal, parfois avec bonheur mais aussi parfois avec "Volume Down", quand on a un mal de tête gros comme la Thailande s'pas vraiment une bonne solution.

Ce style en question, arrêtez moi si j'me trompe, c'est du Metalcore. Si j'ai parlé de Killswitch, c'est parce que le groupe en question est formé par deux membres actuels du combo, Adam Dutkiewicz (guitariste-chanteur) et Joel Stroetzel (guitariste) , ainsi que d'un ancien , Jesse Leach. On constate aussi la présence de Daniel Struble et de Dan Gluszak pour tapoter basses et batteries.

Clairement, le groupe est ambitieux, jeune, ils savent déjà comment mobiliser les foules et balancer dans l'éfficacité propre au genre. Mais savent-ils seulement y apporter un plus?

La galette commence avec Strength in numbers. C'est ce qu'on appelle balancer la purée, non? Une petite batterie introductive, on sent que ça va peter. "One love, one truth, One destiny", et c'est parti. Le sujet est amplement maitrisé, le morceaux est d'un rendement sans failles, on se sent vivre. L'envie de crier se fait pressante, on est avec vous. Le p'tit solo sympathique pour reprendre ensuite le sermon de la chanson. Cet album commence salement bien! Suit Fight for life, ToG (ça l'fait ainsi, non?) est sur le pied de guerre. La basse est pressante, la guitare suit lourdement mais je ne peux m'empêcher de regretter la voix finaude qui suit. C'est gentil comme tout, en fait? J'essaie de comprendre ou ils ont voulu en venir avec ce morceaux. Le refrain est plutot sympathique, avec des "backup voices" classiques qui sont toujours un plaisir. Surtout quand ça gueule, mais passons.

Willing arrive avec un beau medley, pour introduire un riff de guitare rapide et la voix un peu discontinue. On dirait Lostprophets... Non je suis cruel, surtout qu'ici il grogne de temps en temps, quand même! Bon c'est bien aimable tout cela, mais c'est vraiment ça le Metalcore? Si j'devais y donner un nom, ce serait plutot "Metal/pop". Ca passe comme de la genadine dans l'gosier d'un gosse de 4 ans.

Débarque Where the spirit leads me. Houuu, ça pue enfin la testosterone. Grosse guitare, ça gueule, la batterie et la basse suivent fiévreusement. Mais il y a sur cet album un problème récurent jusqu'ici, le refrain. C'est toujours le même! S'pas que j'aime pas une belle voix claire sur une note de guitare nostalgique, mais à chaque chanson ça commencerait à bien faire. Heureusement, les couplets sont meutriers et remontent le niveaux. "Just give me your mercy", si tu veux. La fin est brièvement plus saignante. Passons?

Until the end of days commence tout gentiment, faudrait pas brusquer nos oreilles. Peut-être me suis-je trompé de cd, de genre? Pas si sur, la suite revient sur un quelque chose de plus tripant, plus violent, pour ensuite continuer la petite histoire et entamer enfin un refrain digne de la coupe du monde des imberbes. Avis mitigé, revient un gros riff de gratte pour nous faire comprendre tout de même que derrière il y a un groupe de Metal, qui devra retourner les foules cet été. J'vous souhaite bien du courage!

Live in love, bon le titre ne me plait pas. L'intro non plus. Heureusement, le couplet est monstrueux, les backups sont brutaux et convaincants. Le refrain encore une fois me casse les burnettes, au risque de me répeter la voix claire ne me dérange pas mais il faut l'utiliser à bon escient, la maximiser! Le couplet reste fidèle à lui même, cette chanson est un repeat jusqu'à un petage de cable qui donne enfin l'impression qu'on saura bouger sur le doux son des baffles qui armeront nos campements cet été. Mais c'est court, beaucoup trop court.

In the arms of mercy est un p'tit morceaux instrumental, accoustique, sympathique à écouter. A en cueilllir des marguerites. Hymn of a broken man, le morceaux eponyme déboule avec une exelente intro, c'est assez lent et plaisant. Enfin arrive quelque chose de plus rapide mais surtout furieux, torrentiel. Le refrain est absolument IDENTIQUE aux autres. Je pourrai vous faire un "Hoooo haaaa hiiii hoooo" qui serait passe-partout pour imiter tout les refrains. Musicalement, je serai de mauvaise fois de dire que l'album n'est pas bon. Ils maitrisent leur sujet, c'est un bon point pour le groupe, mais certainement pas une surprise. Comme souvent, ils veulent me faire plaisir avec une fin plus rentre dedans, mais je ne vais plus me laisser avoir!

The forgotten one me fait penser à un mélange de Stone Sour et d'Ektomorf quant ils essaient de faire une mélodie. C'est sympatoche, on s'la passera en fin d'soirée. Bon je suis médisant : C'est pas mal.

Hope remains porte bien son nom. Enfin une chanson qui bouge, qui donne envie de pogoter dans tout les sens. On va pas me dire qu'il n'en faut pas au moins deux-trois sur un album considéré comme "Metalcore", non? Le refrain est plus saccadé que d'habitude, rien d'extraordinaire mais on se fera l'plaisir de se dire qu'ça remue dans l'coin. Le solo est gentillet, bien géré comme d'hab', hein. Une petite fin en "fondu" pour donner sur une petite sucrerie de guitare.

The end of eternity est la chanson nostalgique par exelence. Le morceaux est agréable et remonte le niveaux, peut-être faut-il changer de terrain de jeux? Un bon point pour les Times of Grace.

Vient Worlds apart. S''t'un peu l'genre que j'aime pas. Le morceaux commence gentiment, on dirait qu'il raconte une comptine. La batterie frénétique quand les voix essaient de s'la jouer "douce turlurette", les guitares timides et aigues. C'est clairement un morceaux ou le chant est dominant, sur ce coup la on reste sur notre faim (je ne parle même pas de la fin, ou certes le solo est bien maitrisé mais mal exploité).

Fall from grace. Bon et quoi, l'album devait absolument fini avec gentillesse? Bordel, ça m'fait encore salement penser à stone sour. Mais au fur et à mesure que la chanson avance, elle se laisse écouter. Times of grace donne Fall from grace comme on donne un bonbon à un gosse, on va dire que le coeur y était. Bon morceaux.

En résumé : 5/10. Pourquoi? Parce que je m'attendais à autre chose. Peut-être aurai-je du être plus ouvert, gober les refrains qui finalement se laissent écouter quand on aime le genre ou abondonner l'idée d'un regain de violence. Pour ma défense, Strength in numbers laisser présager d'autre chose, et sur ce coup la, c'est sans moi.

Ca s'écoute par ici :









Est-ce assez moderne, Moubiscuit?

Merci de votre attention,

Koma!

Ha un album très moyen donc , dommage car Killswitch période Jesse Leach déboite j'trouve ! (This Is , My last Serenaaaaaaade :coeur: hum ... ) mais voilà personnellement j'écouterai cet album , juste histoire de nourrir ma conscience

En tout cas , très très bonne chronique , j'ai envie de dire comme d'habitude mais là c'pas pareil car si c'est une chronique sur un style que tu ne maitrise pas alors permet moi de te dire que tu t'en es magnifiquement bien tiré

Ho mais j'aime Killswitch, j'adore même lorsqu'on le passe au bon moment

Ha ha merci ça fait plaiz' , j'ai deux trois références dans le metalcore quand même, mais j'suis encore qu'un novice =D

Les extraits que j'ai entendu de l'album à sa sortie m'avaient bien plu mais cette chronique me fait penser que je ne l'ai toujours pas écouté ! Je ferai ça, bon travail en tout cas l'ami !