Concours de texte : enfin le voilà

Œil pour œil, une histoire de Rocker’s Place

Citation :

« Et vous comment voyez-vous les autres ? Voila en réalité la thématique demandée. Mettez les dans la peau de méchants et ils penseront que vous ne les aimez pas. Personnellement, je n’ai pas ce problème, mais je ne peux pas être le seul héros d’une histoire. Voila pourquoi je n’ai jamais écris de romans autobiographiques »
..., philosophe méconnu (et heureusement) du XXIème siècle.

Enfin … Ce manuscrit je l’ai cherché toute ma vie … Trente longues années à chercher cette bible de l’humour. Cet almanach Vermot du riche. Les superlatifs me manquent pour décrire ce monument français du rire.

BORING !!
Tain, je vais t’expliquer gamin pourquoi je suis narrateur et que toi tu es juste le héros … On ne sait pas qui tu es, ce que tu fais, où l’on est et à quelle époque.
Je recommence.
Nous sommes au milieu du XXVème siècle, plus exactement en l’an de grâce 2454. La personne malpolie que vous venez de voir, incapable de s’exprimer clairement est Haitch Bikay. Brillant archéologue ayant comme fait de gloire la découverte de sa bougie au plutonium (désormais métal non cancérigène, comme vous le savez sans doute) lors de la coupure d’électricité d’il y a 5 années. Après cette expérience traumatisante, ces parents (aveugles, puisque l’ayant gardé) décidèrent de l’envoyer voir une spécialiste.
Qui dit spécialiste, dit Libs, magnifique sorcière aveugle, on lui donnerait une centaine d’années, elle en a 20 au compteur. Elle s’est elle-même rendue aveugle en se les arrachant à la petite cuillère. Du moins c’est ce que l’on raconte. La vérité n’est connue que de Haitch Bikay.
Donc en allant dans l’antre de la sorcière, cette dernière l’a aidée à reprendre le dessus. A cette époque elle avait encore ses yeux, magnifiques d’ailleurs. Leurs rendez-vous se passaient bien.

Oui et toi tu es le narrateur, mais tu es mauvais aussi. De la façon dont tu parles on dirait que je suis allé la voir à cause d’un traumatisme dû à une peur du noir extrême … La vérité, psychologiquement parlant est que …

BORING !!
On s’en fout des détails. C’est pour ça que tu es un lourd … Et un mauvais raconteur … On choisit les détails, les plus croustillants évidemment, et on brode autour de ces détails. On raconte l’histoire que les gens présents veulent entendre. Ton histoire de traumatisme a 15 ans, il y a 5 années donc, qui a entraîné ta chute sur un pilier pointu érigé là en souvenir de Buffy, la déesse descendue des Cieux étoilés afin de nous sauver d’une espèce voulant notre fin, ou faim c’est selon, c’est d’un banal honteux …
Bref, sorti de ta dizaine de rendez-vous avec la vieille déjantée (et à mon humble avis totalement accro aux Space Cake) tu allais mieux, ton œil revoyait et ton envie d’archéologie venait d’arriver. Bref, une rencontre qui a bouleversé ta vie. Elle, elle partait en voyage, ton cas résolu, tes parents en firent une personne riche, du moins c’est ce que raconte la légende, il n’y a que toi qui est au courant. Les années passèrent et toi tu fis des recherches. Parle nous de ton Graal.

Oui, la Bible. Le livre culte, œuvre unique d’un grand narcissique, ses pensées, ses jeux de mots, ses blagues pourrie, … Y’avait une édition collector avec ses multiples prix, trophées des LNAC d’or et des LR d’or. Malheureusement ce n’est pas celle que j’ai trouvée au cours de mes fouilles. Tant pis. Ce livre est la référence, et toi qui me faire perdre mon temps alors que je veux dévorer de mes beaux yeux ce symbole recherché depuis des siècles. Crois-tu réellement que je n’ai que ça à faire ?? Je sais que tu es dans ma tête …

Tu perds la boule, foi de Lutin. Si tu me parles depuis tout à l’heure c’est peut-être que tu as raté ta vie … Faire chier les autres et tout ça c’est sympa, mais les rendre heureux c’est mieux. Ce livre est ton dernier recours, ton dernier recours pour voir que ta vie est réussie, cette vie que tu as volée. Mais me parler là, prouve que ta vie n’est peut-être pas ce que tu penses.



Epilogue :
Arrivée le lendemain matin, la femme de ménage prévient instantanément les urgences. Elle ne pleure pas, elle ne gardera pas un bon souvenir de cet homme, foi de Zillah.
Le médecin légiste arrivant constate aussitôt le décès. Et fait noté dans le rapport les deux orbites vides, et les deux petits yeux ratatinés que le cadavre tenait toujours dans sa main.
Etonnant, mourir à 123 ans, aveugle, et que personne ne soit au courant.

Epilogue 2 :
Elle se réveille, se regarde dans le miroir et … Se voit … Elle se voit … Elle ne s’était plus vue depuis qu’elle avait donnée ses yeux à cet enfant. Elle a rajeunie, elle est redevenue comme avant. Elle a remplie sa mission en ce bas monde, l’ange tombé du ciel peut remontée là haut. Les anges n’ont jamais été plus beaux.

Il était une fois un château. Un château complètement isolé au beau milieu d’une immense forêt. Cette demeure était d’ailleurs inconnue de tous… Mais une bande d’amis avaient décidé de parcourir cette forêt, en quête d’aventure probablement. Hélas, ils ont dû s’aventurer trop profondément dans cette dernière, et n’ont pas su en ressortir avant la tombée de la nuit. Ils aperçoivent de la lumière au loin et décident de s’en approcher, espérant trouver de l’aide. Et ils tombent sur un sinistre château… Mais ils n’avaient pas le choix, soit ils passaient la nuit dehors avec les animaux, soit ils demandaient s’ils pouvaient être hébergés là jusqu’au matin. Ils décidèrent donc de frapper à la porte…

Voix : Oui ?
Lutin : Nous nous sommes perdus dans la forêt et la nuit est tombée, nous aimerions vous demander la permission de nous héberger pour une nuit.

Plus aucun bruit. Mais soudainement, la porte s’ouvre lentement…

The Fallen Angel : Il y a quelqu’un ?
Sahara : Ce château fait froid dans le dos…
Inconnu : C’est normal, la porte d’entrée est encore grande ouverte derrière vous.

Le groupe surpris se retourne, et tombe nez à nez avec un inconnu.

Inconnu : Permettez-moi de me présenter, je suis B-Max, cousin du propriétaire de cette demeure, le comte Charming.
Lutin : Enchanté ! On pieute où ?
B-Max : Ne soyez pas pressé, nous ne sommes qu’en début de soirée.

Trois autres personnes font irruption dans la pièce.

B-Max : Oh, je vous présente Frozen_Angel, Mary et Purity. Ces trois jeunes personnes sont arrivées pour les mêmes raisons que vous il y a peu, mais elles se sentent tellement bien ici qu’elles ne veulent désormais plus nous quitter.
Sahara : Je ne sais pas comment on peut se sentir bien ici, rien que la décoration fait peur !
Voix : Mais non, vous verrez, vous vous y ferez rapidement.

Un homme est entrain de descendre de très hautes marches, il arrive au milieu de la pièce face à tout le monde.

B-Max : Comte Charming ! Heureux de vous voir. Comme vous pouvez le constater, nous avons des invités.
Lutin : De toute façon nous n’avons pas besoin de nous y faire, nous allons juste rester ici pour la nuit, nous ne comptons pas vous déranger plus longtemps.
Comte Charming : Veuillez dans ce cas suivre notre majordome, il vous conduira à vos chambres respectives, en espérant qu’elles vous conviendront.

Un vieil homme avec à peine la force de parler fait son apparition, et fait signe de la main au groupe de le suivre. Ce qu’ils font. Ils arrivent peu après dans un très long couloir avec d’innombrables portes. Chacun entre dans une pièce, pour avoir sa chambre. Mais Lutin ressort brusquement de sa chambre.

Lutin : Et où sont les toilettes ?!

Mais le couloir était déjà vide comme à leur arrivée. Les autres semblent plutôt satisfaits de leurs chambres. Ils finissent tous par se coucher assez rapidement. Mais au beau milieu de la nuit, un cri réveille Sahara.

Sahara : Qu… Qu… Qu’est-ce que c’était ?

Se dit-elle à elle-même. Elle décide d’aller réveiller Lutin, The Fallen Angel, Libs, Lithium et Dramhakus. Bref, tous les autres.

Dramhakus : Pourquoi tu me réveilles, je faisais un super rêve ! Kurt Cobain était vivant et j’étais son batteur !

Mais le cri résonne de nouveau, et est cette fois entendu de tous.

Lutin : Bon… Je crois que nous devrions aller y jeter un œil, pour en avoir le cœur net…
Lithium : Bonne idée, mais tu passes devant !

Ils s’aventurent plus loin dans le château, et ils entendent de plus en plus de bruits étranges. Ils arrivent devant une porte entrouverte, d’où il semble se passer quelque chose. Ils poussent doucement la porte pour ne pas se faire remarquer, et voient deux personnes habillés d’imperméables s’en prendre à l’une des trois demoiselles de tout à l’heure. Cette dernière est allongée sur la table et les deux hommes sont équipés comme des chirurgiens…

Lutin : Ne la touchez pas !!

Ce dernier s’élance, The Fallen Angel le suit et saute sur le deuxième homme, mais les deux retombent l’un sur l’autre, ils sont passés à travers les hommes !! Ils ne réalisent pas et tente de tirer la jeune fille de la table, mais leurs mains passent à travers ses bras…

Jeune fille : NOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!

Lutin et The Fallen Angel sont pétrifiés. Mais Dramhakus et Libs les tirent vite par les bras pour quitter cette pièce et ferment la porte derrière eux.

Lithium : Qu’est-ce que c’était… ? Qu’est-ce qu’il se passe ici ?!

Deux ombres apparaissent subitement…

Voix : C’étaient des esprits. Il s’est passé beaucoup de choses dans ce château.
Autre voix : Nous sommes Stram et Dante. Nous nous intéressons de prêt aux esprits, car nous sommes en quelque sorte des chasseurs de fantômes. Mais nous sommes ici depuis 2 jours, et n’avons juste pu être que spectateurs jusqu’à présent. Nous n’avons pas réussi à chasser les fantômes, ils reviennent à chaque fois.
Sahara : Des… des fantômes ?
Dante : Oui, des fantômes. Mais vous n’êtes pas obligé de nous croire, nous prions juste de quitter cette demeure pour votre propre sécurité. Trois autres jeunes personnes étaient ici quand nous sommes venu installer notre matériel.
Libs : Ils sont partis ?
Stram : Non, elles ont disparues.
Dramhakus : Elles ? Est-ce que c’étaient trois jeunes filles ?
Stram : Oui, pourquoi ?
Dramhakus : Elles étaient en bas tout à l’heure lorsqu’on nous a accueilli… Et dans cette pièce… l’une d’elle était sur la table…
Dante : Elles sont donc mortes.
Stram : On devrait peut-être leur raconter ?
Dante : En effet, je ne vois pas de raisons de leur cacher. Vous avez donc rencontrer tout à l’heure dans le hall : Trois jeunes filles. Il y avait forcément B-Max et son cousin, le comte Charming. Et leur majordome.
The Fallen Angel : Oui c’est bien ça.
Dante : Toutes ces personnes sont mortes, et depuis un bon nombre d’années. Et à cause du massacre qui s’est perpétué en ces lieux, leurs esprits restent ici, car ils ont été impliqués. Les victimes sont également coincées ici. Mais il y a une personne de plus que vous n’avez pas vu. Vous pensez sans doute que ce château appartient au Comte Charming, comme il a dû vous être dit à vous aussi ? Il n’en est rien. Cette demeure appartient au seigneur Lee.
Stram : Nous avons enquêté sur ce qui se passait ici durant leur époque. Rien d’anormal, mais un fait marquant. Ils changeaient toujours de femme de ménage, au moins tous les mois, si ce n’est pas toutes les semaines.
Lutin : Et pour quelle raison ?
Dante : Nous n’en savons rien. Du moins, rien n’est dit. Mais nous avons notre hypothèse qui semble plus que fondée, voyant ce qui se passe ici.
Lutin : Et quelle est-elle ?
Dante : Tout d’abord, une évidence : les femmes de ménage sont mortes. Mais pourquoi ? Pourquoi si souvent, pourquoi de jeunes personnes ? Nous avons pu comprendre, dans les informations que nous avons recueillies, que le seigneur Lee avait une peur bleue de la mort. Il ne voulait pas passer de l’autre côté, jamais. Et nous avons également vu qu’il s’intéressait de près à Dracula. Dracula, de son mythe, est connu pour être un vampire un suceur de sang. Mais tout ceci n’est qu’une légende, les vampires, eux, n’ont jamais existé. Par contre, à la même époque que Dracula, une autre personne se baignait dans le sang de ses victimes, pour la plupart des jeunes hommes et des jeunes filles, pensant que ça lui donnerait la jeunesse éternelle, et qu’il ne mourrait jamais.
Stram : Nous pensons donc que le seigneur Lee a cru en cette possibilité, et qu’il a tenter de devenir immortel. Bien entendu, en vain. Mais une fois mort, il n’a jamais admit l’être, et a continué à perpétuer ses massacres. Au bout du compte, il n’y a plus eu personne dans ce château. Mais dés qu’une personne entrait dans ce dernier, ses « acolytes », B-Max et Charming, les recevaient et les forçaient à rester un moment. Au bout du compte, ils se faisaient tuer peu de temps après, pour le compte du seigneur Lee. Ce dernier perpétue ses massacres espérant toujours ne jamais mourir, ou peut-être espérant retrouver la vie, mais nous savons que c’est en vainc. Depuis le temps qu’il perpétue ces massacres et avec le nombre de personnes qu’il a tué, le seigneur Lee ne peut lui plus être considéré comme un fantôme, mais un esprit maléfique, voir un démon. C’est pourquoi Dante et moi en avons conclu que c’était trop gros pour nous, et que nous ne pouvions rien y faire, si ce n’est détruire ce château pour à la fois libérer les pauvres esprits des victimes, mais aussi empêcher le seigneur Lee de continuer ce qu’il fait.

Mais tout à coup, tout se met à trembler dans le couloir où ils sont, tellement que les cadres tombent des murs. Les portes se mettent ensuite à claquer avec une rapidité déconcertante, certaines fenêtres se brisent sans raison apparente.

Dante : Il faut fuir maintenant !! Ils vont sûrement réapparaître, mais cette fois pour emmener quelqu’un à sacrifier !

Ils se mettent à courir tous ensemble.

Lutin : Merde, par où est l’entrée déjà ?!

Ils continuent de courir partout en restant bien entendu groupé, cherchant l’entrée du château.

Voix mystérieuse : Je ne veux pas mourir…
Sahara : C’était quoi ça ?!
Stram : Probablement le seigneur Lee… Et le fait qu’on l’ait entendu n’est pas du tout une bonne chose… Dépêchons-nous de trouver la sortie !!
Voix mystérieuse : Je ne veux pas mourir…

Ils continuent à chercher désespérément, et retombent finalement dans le Hall.

Lithium : Nous y voilà !!
Voix mystérieuse : Je ne veux pas mourir…

Une silhouette apparaît derrière eux, au milieu de l’escalier duquel ils viennent de descendre. Elle descend… lentement… et arrive presque en bas, de là on peut distinguer une forme humaine dégoulinante de sang… Mais ce n’est pas son sang, cette personne est plutôt recouverte de sang, sur tout son corps… On ne peut d’ailleurs en distinguer la personne… Deux personnes apparaissent subitement à ses côtés : B-Max et le Comte Charming ! La personne du milieu doit être le seigneur Lee donc… Il relève d’ailleurs doucement la tête vers le groupe…

Seigneur Lee : JE NE VEUX PAS MOURIR…

B-Max et le Comte Charming s’avancent alors rapidement vers le groupe !!

Dante : Vite fuyons, la porte est juste derrière nous !!

Le groupe se précipite vers la porte, l’ouvre et sortent… tous indemnes. Ils la referment au plus vite derrière eux, et se laisse tous tombés de fatigue devant la porte.

Dramhakus : Mais vous êtes sûr qu’ils ne vont pas continuer à nous poursuivre ?!
Stram : Aucun danger. Cette juste cette demeure qui est en quelque sorte « maudite ». A l’extérieur, personne ne craint rien…

Le jour commence à se lever… On aperçoit le soleil au loin. Le groupe s’en va, et reviendront quelques jours plus tard pour mettre le feu au château.

BOUM !

… : Ou… Ou suis-je ?...

… : Tu es en enfer, jeune ami !

… : Méphistophélès !

Diable : Bien vu… Monsieur Charming ! Alors comme ça, tu me voues un culte ?

Charming : Heu… Oui !

Comme vous avez certainement pu le voir, nous sommes en enfer, juste devant le trône au s’assoit Satan lui-même ! Il fait une chaleur insoutenable, les flammes brûlent de tout côtés, Satan est rouge tel un rubis, il est vêtu d’une cape noire, deux légères cornes sur la tête, les dents pointues, les ongles noir et le bout rouge sang, ses pattes, longues, se finissent par de petit pieds pointus.

Diable : Si tu pouvais réaliser un seul de tes rêves, un souhait, lequel serait-il ?

Charming : Hm… Shakira me plait pas mal…

Diable : Stop ! Imbécile, ceci n’est pas un rêve, j’ai une requête pour toi, ce n’est pas dans mes habitudes, moi, le diable, de demander service au jeunes qui me rejoindrons dans quelques années mais, je veux que tu créée le plus grand groupe de Rock de tout les temps ! Plus grand que Led Zeppelin, Gun’s !

Charming : Mais… Mais comment... ? Je ne suis qu’un guitariste qui a tout à envier à Hendrix ou Jhonson…

Diable : Tu connais sans doute la légende qui dit qu’un guitariste, dont je tairais le nom, de pacotille, qui ne rentrait même presque aucun accord, du jour au lendemain joué comme un dieu ? … Parce qu’il avait vendu son âme au diable. (Histoire vraie, voir Wiki xD)

Charming : Je ne crois plus à ces histoires, désolé…

Le diable s’approche alors lentement de Charming, place sa bouche à côté de son oreille et lui murmure :

Diable : Tu ferais bien d’y croire monsieur le rebelle, crois moi tu ne rêve pas.

Charming : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Quoi ? Que s’est-il passé ? En une envolé de cape, Satan a mordu Charming au coup, un signe, une sorte de tatouages formés de trois cercles les un à côté de l’autre se forment alors sur le coup de Charming.

Charming : Qu’a… Qu’avez-vous fait ?

Diable : Tu es désormais marqué par le sceau du diable, il t’aidera a allumer les salles de concerts avec des solos enflammés, je dirais même plus endiablés ! Maintenant va ! Et créée moi le plus grand groupe de rock au monde, le rock s’éteint petit à petit, détruit cette chose qu’il appelle rap, réduit la à néant !

BOUM

Charming : Aïe, ma tête…

Charming se dirige vers le miroir de sa salle de bain, regarde son coup et, en effet, le sceau est toujours présent ! Il dégaine alors sont téléphone, forme un numéro, sa sonne.

Charming : A… Allô ! Max ! Sa te dit un groupe de Rock, avec moi ?

Max : Heu… Quelle est cette idée si soudaine ? Mais soit, je suis toujours partant pour gratouiller et m’éclater devant un public !

Charming : Bien, alors retrouve moi au local ou on répété, j’aurais déjà déposé des flyers pour nous trouver un batteur, un bassiste ou un autre instrument qui nous serais utile ! Au passage… T’as le bonjour de Sara !

Max : Sara ?

Charming : Sa raccroche !

Le soir même, dans un petit local, Max et Charming sont la, assis sur des chaines, une batterie en face d’eux, mais personne n’a l’air de venir.

Max : C’est désespérant !

Soudain, quelqu’un frappe à la porte, il entre, sa tête est caché par une casquette qui porte de l’ombre sur ses yeux. Il s’assit alors en face de la batterie, attrape les baguettes et joue quelque chose digne des plus grands batteurs de ce monde !

Charming : Ouaw ! Qui es-tu ? Es-tu vraiment venu ici pour le groupe ?

L’homme ne relève toujours pas la tête.

… : Oui, je suis la pour le groupe. Et qui je sui… ? Appelé moi simplement… Lutin.

L’homme se lève, dépose un papier avec son numéro de téléphone et s’en va comme il est venu.

Charming : Déjà un ! Il ne nous manque plus qu’un bassiste.

Max : Il est déjà 23h30, plus personne ne viendra tu sais.

Bref, l’heure passe est les aiguilles tournent, si bien que nos deux compères s’endorment, et sont réveillés par un bruit aigus, une femme est en train de faire les réglages pour sa guitare… Basse !
Max : Oh… 9heure du matin…

La femme se met lui aussi à jouer, prodigieusement.

Max : Très bien… Quel est ton nom ?

… : Je suis… Frozen Angel.

Le sceau de Charming se met alors à rougeoyer.

Max : Et bien… Tout le monde aura un pseudo comme ça… Rendez vous demain à 19h pour une première répet’ ?

Frozen Angel : Je serais la…

Les mois passent, le groupe est désormais formé à 100%, ils ont déjà composés 5 chansons qui tire sur le Black, et Power Metal, un savent mélange ! Le groupe se fait connaître, ils enchaînent les concerts pour animé des soirées, ils passent ensuite au concert de plus grande envergure, ils jouent la première partie du groupe Motorhead, décrivons un peu se concert :

Les lumières sont éteintes, la foule hurle après Motorhead, la lumière se rallume peu à peu, et c’est Lutin, Frozen Angel, Charming & Max qui sont sur scène. Le groupe se fait huer, la foule scande le nom de Motorhead, mais rien ne pourra briser leur enthousiasme, un petit solo de basse pour commencer, la batterie la rejoint ensuite avec un rythme à peine croyable, les guitares se mettent ensuite à hurler, la chanson bat son plein, une partie du public reste perplexe, mais une autres parties, elle, se déchaîne et à déjà adhéré au groupe ! La fin du concert approche, la dernière chanson vient de se terminé, c’est alors que le sceau que porte Charming sur son coup se met encore à rougeoyer, il attrape alors une dernière fois sa guitrare et jour un tapping extraordinaire à en réveiller les morts, ensuite à l’image d’Hendrix il se met à joué avec ses dents, incroyable !

Le lendemain, la presse ne parle que d’un groupe ayant assuré la première partie de Motorhead qui restera inoubliable, après cela, beaucoup de sponsor genre Fender, Gibson, et autres sponsorisent le groupe, il grimpe en influance, et remplie des salles immense. Quelques années plus tard, ils ont même remplit le Tokyo Dôme ! Il est considéré désormais comme… L’un des plus grands groupe de Rock de tous les temps !

BOUM

Charming : Encore… L’enfer ?

Diable : En effet !

Charming relève alors la tête… Et il voit « The Frozen Angel » aux côtés du diable.

Diable : Je vois que vous avez fait connaissance, elle vous a été d’une grande aide non ? Lorsque j’ai vu que vous ne trouveriez pas de bassiste je vous ai envoyé mon assistante(L’associé du diable, un film à voir ? xD)

Charming : Et… Maintenant j’ai droit à mon souhait !
Diable : De quoi parles-tu ? Ton souhait a été réalisé, au plus profond de toi tu voulais joué comme un dieux et être reconnu non ? Voilà qui est fait… Maintenant ton âme est mienne, tu vas rester ici pour toujours !

Tululut(Ouais ben faire la sonnerie de portable c’est pas facile :cag. : )

Charming : Allo ?

Max : C’est Sara ! Sa rappelle !

Le soleil laissait apparaître ses premier rayons au dessus d’un horizon torturé de montagnes et de vallées, léchant les pierres grise de l’immense château qui se tenait fièrement au milieu de se paysage.

A l’intérieur le roi Max se tenait affalé sur son immense trône doré. Il hurla à l’un de ses domestiques de sa voix gutturale et puissante, en lui lançant un cornet de frites vide :

« Apporte-moi de la bière ! Et plus vite que ça ! »

L’étrange personnage qui se tenait constamment aux pieds du souverain se leva et partit en boitillant en direction des cuisines, dévorant avec avidité les quelques morceaux de frites collées à ses guenilles.

« Son Eminence va-t-elle avoir la force de se lever pour uriner cette fois-ci ? » L’interrogea la reine Charming, assise à ses côtés. « Ou dois-je encore une fois appeler la bonne pour qu’elle vous enfile une de ces couches dont vous raffolez tant ? »

« T’arrêtes jamais de me faire chier toi… » Marmonna Max, en se retournant sur son siège. « C’est pas de ma faute si je m’ennuie quand même… ».

Alors qu’il s’évertuait à retirer une immense crotte de nez de sa cavité nasale, – sans la casser, c’est moins pratique pour l’avaler d’un coup sinon – il lui vint une idée.

« Je vais convoquer mes seigneurs ! Ca manque de baston dans le royaume ! »

Il attrapa par le col le serviteur qui revenait une chope pleine entre les mains.

« Va me quérir les plus grands Seigneurs de mon royaume, dis-leur qu’une quête des plus importantes les attend ! »

C’est ainsi qu’en ces temps bien obscurs, qu’un roi rongé par l’ennui, amorça l’une des quêtes les plus importantes de l’histoire de l’humanité. La quête du Livre Sacré des Blagues.



Chapitre Premier

Autour de la grande table du conseil se tenaient tous les plus grands seigneurs du royaume. L’un deux se nommait Lutin le grand. De petite taille et portant l’un de ses cols en V qui faisaient sa renommée, il disposait d’une des plus grandes armées du territoire. A sa droite, cachée par sa cagoule, se tenait Laumie Kawanoushi, la comtesse de la sombre contrée des Ninjas. Encore plus à droite, était assis Griever L’Etalon. Les légendes racontent qu’il draguait les plus puissantes femmes du royaume, agrandissant ainsi son armée et de par la même occasion sa puissance. Venait enfin le Seigneur Dante dont le nom suffisait à faire trembler les plus puissants combattants. Capable de parler aux loutres et aux phoques, il avait conquis de nombreuses régions.
Face à cette belle petite brochette, se tenait fièrement avachi le Roi Max. Lutin fut le premier à réagir à l’exposé que l’on venait de leur faire.

« Vous n’y pensez pas ! N’êtes vous pas au courant des rumeurs qui planent à son sujet ? »

Un puissant rire ricocha sur les murs de la grande salle.

« Le petit homme à peur ? » demanda Max. « Tu veux que ta maman vienne avec toi ? »

Son regard changea brusquement, délaissant toute joie et bêtise pour ne refléter plus qu’une colère noire. En se penchant vers Lutin il déclara d’un ton froid.

« Je veux ce livre ! Est-ce n’est pas son ridicule gardien qui m’empêchera de m’en emparer. Vous n’avez pas le droit d’échouer. »

Il se laissa lourdement tomber dans son fauteuil, et continua :

« Des chevaux et des vivres vous attendent aux écuries, vous partez immédiatement. »

Les Seigneurs se levèrent saluant respectueusement leur roi. Ils traversèrent le long couloir alors qu’ils entendaient encore au loin Max hurler sa soif de bière.

« Vous pensez que nous allons survivre ? » Bredouilla Griever « J’ai jamais fait de quête moi… »

Lutin se retourna vers lui. Il faisait peine à voir, le dragueur de ses dames. Il avait les yeux larmoyants et semblait à deux doigts d’éclater en sanglots. Il s’apprêtait à le prendre dans ses bras quand une voix qui jusqu'à présent était restée muette se fit entendre.

« Tu ne vas pas nous casser les couilles longtemps si ? Parce que je te préviens ! Pas de petites natures dans mon équipe ! Je suis un gagnant moi ! Je ne soutiens que des gagnants ! »

« Ou pas » Déclara une petite voix en arrière. Mais à peine Laumie avait-elle prononcé ces mots qu’elle se cachait déjà dans les recoins d’ombre, nombreux dans l’immense château.

Comme si cette réplique pleine d’esprit leur avait coupé la chique, ils se turent jusqu'à qu’ils furent en selle.


Chapitre deuxième

Ce fut encore Lutin qui brisa le premier le silence :

« Bon sérieusement, je vais vous faire un topo des légendes qui accompagnent ce fameux Livre Sacré. Tout d’abord, il faut savoir que ce livre est difficile à obtenir, comme toutes les quêtes celle-ci recèle de nombreux dangers. L’un des pires est sûrement son gardien. Les légendes racontent qu’il mesure plusieurs mètres de haut, possédant un des humours les plus dévastateurs, capable de vous tuer sur place. »

« Cet Horrible personnage a t’il un nom ? » Demanda Laumie.

« Oh oui il en a même plusieurs, mais personne n’ose se risquer à les prononcer. »

« C’est HBK. » Déclara Dante d’un ton morne. « Oulalala que va-t-il m’arriver ? Une poutre va-t-elle mystérieusement s’abattre sur …. Aie »

Griever venait de le gifler.

« Désolé je pensais que tu devenais hystérique… »

« Non j’étais ironique connard ! Qui a fait le recrutement cette fois ? Y’a des erreurs stratégiques flagrantes pour cette quête ! »

« Le temps n’est pas aux querelles. Le Roi Max n’acceptera pas d’échec il s’est bien fait comprendre. »

« Je pense qu’elle a raison » déclara Lutin. « Un long périple nous attend. »

« En fait je pense que nous somme arrivés » déclara Griever.

« En effet » répondit Dante « Je vois le grand con qui nous fait signe d’avancer… »


La petite troupe s’approcha, lentement. Ce qui leur apparaissait comme un château au loin n’êtait en fait qu’un vulgaire cercle de remparts, au centre duquel se dressait une tour d’une hauteur impressionnante. L’étrange personnage qui se tenait devant s’avéra être une femme dont l’ombre de son chapeau conique – à la dernière mode – dissimulait son visage. Elle portait une longue tunique bleue, qui tombait sur le sol, cachant ses chaussures – à la dernière mode elles aussi. Elle s’adressa à eux d’une voix fluette :

« Vous voilà enfin. Je suis la Magicienne Arockalyps’. Je suppose que vous voulez entrer ? Vous devez savoir qu’une épreuve doit être relevée au par avant… écoutez bien, je ne me répéterais pas. »

Elle fixa intensément les compagnons, et s’attarda quelques instants sur Griever …

Un peu petit. Pensa t’elle.

« Monsieur et Madame Atemoilanus ont une fille… comment se prénomme t’elle ? »

« On peut avoir l’avis du public ? » Demanda Laumie.
« Tu trouves réellement que j’ai la gueule de Jean Pierre Foucault ? Vous avez quelques minutes pour réfléchir, mais quand le soleil ne fera plus qu’un avec la Terre, vous ne pourrez plus accéder à la tour. »

Les seigneurs se fixèrent plus interrogateurs les uns que les autres.

« Vous avez jusqu'à ce soir pour répondre bande de cons. »

« Je pense que cette épreuve nécessite un sacrifice » déclara Lutin. « Allez Griever, essaie d’emballer la magicienne pendant que nous on passe par derrière discretos »

« Nan désolé je suis en voie de désintox, j’arrête les femmes. D’ailleurs Dante… Tu connais bien les loutres non … »

« Odile. » Dante venait de prononcer ce simple mot, qui changeait tout. « Odile Atemoilanus. Et c’est mon dernier mot. »

La Magicienne posa un regard admiratif sur le seigneur et leur fit signe d’avancer alors qu’une porte venait d’apparaître dans le mur qui, ils l’auraient juré, était lisse comme la peau du cul de Griever.

Les aventuriers entrèrent donc. La cour était au milieu d’une cour dont le sol était recouvert de gravier d’un blanc immaculé. De la poussière se soulevait à chacun de leur pas, les baignant dans une atmosphère digne des plus grandes productions Hollywoodiennes.

« Il va vraiment falloir monter tout ça ? » Demanda Laumie. « Parce que euh… C’est haut quoi… »

Mais à peine le temps de finir sa phrase que hop, ils étaient déjà en haut (c’est beau les ellipses temporelles).
Ils se tenaient dans une immense salle ornée de tentures et autres dorures. Un trône immense était posé sur une estrade en pierre. Un homme, le terrible HBK, était assis dessus.
Il les interpella de sa voix rocailleuse :

« Vous êtes de bien admirables abrutis. Inconscients que vous êtes, vous ne mesurez pas votre bêtise… Mais vous êtes là alors autant que vous ne le soyez pas pour rien. Ah ah ah ah ! »

« Pourquoi il rit ? » Demanda Griever à Lutin.
« Je ne sais pas, tout ce que je sais c’est qu’il ne vaut mieux pas le contrarier… »

« Mais sachez que j’exploiterais chacun de vos défauts pour triompher ! Même ceux que vous dissimulez au plus profond de vous ! Laumie est blonde ! Ah ah ! Dante est fan du PSG ! Ah ! Griever porte des sous vêtements féminins ! Ah ! Et Le cerveau de Lutin à 53 ans selon le professeur Kawashima ! Ah ! »

« Mon dieu, il est horrible.» Souffla Laumie…

« Y’a-t-il en volontaire pour m’affronter… en duel… sur … Guitar Hero ! Ah ah ah ah ! »

Le terrible gardien du Livre Sacré se renversa sur son trône et émit un rire qui résonna lourdement dans toute la pièce.

Un seul osa s’avancer : Lutin. Il connaissait par cœur cette épreuve. Il s’était entraîné depuis son enfance dans l’attente de ce jour …

« Moi, je relève le défi. »

Et c’est ainsi que les 4 aventuriers repartirent bredouille chez eux … Finalement les légendes, sont belles tant qu’elles le restent. Lutin ayant battu à plate couture le Gardien sur une chanson d’Alice Cooper, ils s’étaient vus remettre un vulgaire sachet de papiers de Carambars. Le récit ne raconte pas la manière dont furent punis les Seigneurs, mais on peut supposer qu’ils furent tous obligés de regarder un épisode de One Piece. Mais cela est une autre histoire.

Prise de conscience, je me réveille, je tiens un livre contre mon cœur. Un Picsou Magazine sans réelles valeurs. J’essaye de me poser sur un coude, je souffre et je m’affaisse. Je sens la vie quitté lentement mon corps, ce souffle de vie que l’on m’avait insufflé artificiellement. Je tends mon bras droit, j’attrape le coffret qui n’a jamais bougé de ma table de nuit, je l‘ouvre, deux yeux toujours magnifiques y sont. Je les porte à ma bouche et les embrasse, mes bras tombent, mon cœur bat moins vite … Moins vite …
Il s’arrête …

Elle se réveille, se regarde dans le miroir et … Se voit … Elle se voit … Elle ne s’était plus vue depuis qu’elle avait donnée ses yeux à cet enfant. Elle a rajeunie, elle est redevenue comme avant. Elle a remplie sa mission en ce bas monde, l’ange tombé du ciel peut remontée là haut. Les anges n’ont jamais été plus beaux.