The Poodles - Clash of the elements

Bonjour/Soir les Rockeurz',

J'vais ici même vous présenter un album que je considère comme important dans la relève. Voyez-vous, entre ces groupes qui font polémique en jouant sur du machin-core à mèche de gel ou les autres qui copient pâlement leurs prédécesseurs (Et je ne critique ni les uns ni les autres, enfin disons qu'il m'arrive à l'occasion de lâcher une petite feinte grassouillette mais personne n'est parfait), il y en a qui convainquent les amateurs du genre. Parmis ceux-ci se trouvent les Poodles.

Si je passe outre 2 albums pour vous présenter celui-ci en premier, c'est parce que c'est peut-être bien l'album charnière de leur carrière à venir. On retrouve tout les ingrédients qui font parler d'un album la décennie qui suit, vous savez, du genre "Ouais mais ça vaut pas l'époque blabla ou truc gnakgnak qui faisait de la guitare avec une trois cordes huilée en 6 gammes de cuivre"

Alors commençons! (/!\Ceci est du Glam Metal Suédois/!\)


Too much of everything. Petite intro intrumentale directement reprise à coup de guitare et de cris saccadés, un petit en cas bien Rock ou Jakob s'amuse à mieller sa voix. Le refrain est sympathique, limite doux et nostalgique parfois criblé de prouesses vocales, vraiment un bon démarrage mais qui ne laisse que peu présager de ce qui attend l'auditeur.

Vient Caroline! D'ou le point d'exclamation? C'est une petite perle de bonne humeur typique au glam/metal, on n'peut s'empêcher de s'remuer les miches en chantonnant "Caroooline You know I'm lost without your smiiile". Ca me change des chroniques Grunge. La musique est ultra efficace et j'vous met au défi de ne pas la chantonner en public lorsqu'elle se love dans votre Mp3. Suit un single de l'album, No tomorrow. Lorsque l'on l'écoute, on doit headbanger sourire aux lèvres. Chiquer de façon arrogante, faire un pas de danse de crooner, jouer d'ironier avec le p'tit chef. On se sent invincible, plus haut que tout, on veut juste danser un coup et apprendre les paroles au plus vite. Le refrain est clair "Live like no tomorrow", on connait mais on ne le répètera jamais assez!

One out of ten. "The key in the door, is what I'm waiting for, are you alone? Why won't you answer the phone...". Je ne pensais plus pouvoir être touché par des paroles aussi prévisibles et classiques, par une chansonette d'amour de série B. Et pourtant! J'me prend à rêvasser à mes amourettes, la p'tite brune qui souriait à la vie en comblant la votre, vous savez, ce côté "J'frai tout pour toi" par lequel bon nombre de gens sont passés et passeront encore. Et bien c'est le message que m'fait passer la chanson malgré le "You've gone too far", j'me plais à la traduire de ma façon. Encore une fois, l'instrumental est ultra-efficace et la voix est domptée avec soin et le résultat est superbe!

Arrive une seconde d'instrumental "zarbi" puis BAM, I rule the night!!. On se retrouve noyé sous l'énergie de cette chanson, encore une fois le refrain est taillé sur mesure pour qu'on le chante. Le riff de guitare n'a rien d'exeptionnel, si ce n'est qu'encore une fois pour les amateurs du genres on n'peut que l'apprécier. Toujours ce sentiment d'être "Over it", si les boites passaient ce genre de musique (ce qui est crédible vu le côté dansant évident), j'pense que j'sortirai des fringues à la Cry Baby et c'est parti.

Sirène, batterie, et hop on sort le gros riff de guitare pour Give me a sign. La chanson est sympathique, se laisse écouter, même si le refrain est à la limite du classique "Boys band" des années nonantes. Je vois bien une bande de musclors torses-nus bien épilés le chanter en poitant du doigt les petites donzelles les reluquant du coin d'l'oeil. Sweet enemy commence calmement, et encore une fois on se laisse porter. Y'a pas de fausse note (cor' heureux me direz vous, mais je me comprend), le refrain est lourd comme s'ils avaient sortis des instruments de plomb, on sent une certaine émotion. C'est encore une chanson sur l'amour déchu "How I hate to love you, I lose control, to you I will fall". Encore une fois c'est difficile d'y reprocher quelque chose, le solo de guitare soutenu par un clavier, bien que simpliste, est un délice.

Puis on nous bombarde avec 7 Day & 7 nights.Une bombe constituée d'un savant mélange de métal et de rock, avec un refrain incroyablement motivant. Le piano s'amuse à donner un ton plus léger en marge de la chanson. Le glam/Metal est a son appogée avec ce genre de morceaux, j'y prend autant de plaisir qu'avec des classiques de Motley Crue et des Twisted Sisters du début.

Gros instru' introduisant un riff de guitare latent. Il explose, et ça fait mal. C'est prompt mais quelle claque! La basse vient prendre le relais avant d'avoir une soupe des deux, une soupe maussade et dégueulasse mais qui reste sur l'estomac. "Pilot of the storm". Le refrain est plus enjoué, encore une fois ça m'fait un peu penser aux branleurs des 90's mais j'assume, j'aime!

Le 10ème morceaux, Can't let you go, de part son titre et son intro laisse déjà quelques sentimentaux en rade. Le début est superbe, on se perd dans la mélodie. Le medley guitare/voix est superbe. Le refrain arrive plus puissant, soutenu par des coeurs dont je ne sais que penser. Pour ma part, c'est l'intro de la chanson qui me touche. La fin est plus lourde, avec un violon qui aurait pu être joué par un cul-de-jatte un peu dingue sur les bords qui vient s'imiscer dans le riff. A vous d'vous laisser embarquer, si l'coeur vous chante!

Don't rescue me suit le ton de l'album, j'trouve qu'elle est surtout la pour un peu étoffer l'album. Heart of godl, par contre, avec une intro de choeurs assez doux suivis par un nouveaux riffs d'une lourdeur sans précédents, ne doit pas être négligée au passage. Dream to follow vient aussi étoffer l'album, ça l'alourdit un peu car à la fin de cet album, on est fatigué! Enfin, pour ceux qui s'raient capables de s'mettre à danser quand ils entendent un pic-vert taper sur un fragment d'Uncle Bens. Pour terminer, Wings of destiny. Dernière petite douceur nostalgique pour terminer l'album, allez, pas mal, mais la prochaine fois faudra un peu plus réfléchir à la cloture de l'album

En résumé : C'est un album de Glam/Metal à avoir dans sa bibliothèque, c'est un groupe qui a maitrisé son sujet et qui s'est batti une jolie rampe de lancement avec cet album. Je leur souhaite de concquérir aussi bien l'Europe centrale que la Scandinavie qui geint déjà à ses pieds. 8,5/10 pour ce très bon opus!

Quelques chansons :









Merci de votre attention,

Koma

Oh comme ça fait plaisir de lire une chronique (bonne en plus) sur cet album!

Magnifique chronique c'est vrai ! Pour un album pas trop trop trop mal (toujours cette même rancune envers le Glam Old School xD décidément je ne m'y ferai jamais ^^' )

Merci c'est cool

T'inquiète Bizkit', la prochaine chronique j'essaierai de prendre un truc qui sied plus à tes oreilles =D

Ha ça c'est gentil Komanounet ! ça sent la chronique d'un album bien moderne , j'ai hâte .

Chouette ta chronique, c't'une tuerie les Poodles

Ah ! The Poodles ! Je m'y intéresse un peu plus à ce groupe depuis quelques temps. Je ne connais pas encore très bien mais cet album a l'air excellent, je m'écouterai ça histoire de me faire un meilleur avis sur eux.

Bonne chronique l'ami !!