Foo fighters - Wasting lights

Bonjour-soir tout le monde,

C'est non sans émotions qu'il y a peu je me suis retapé le fameux dvd-live des Foo Fighters à Wembley. Vous savez, cette intervention magistrale des sieurs' Jimmy page et John Paul John, l'émotion frappante de Dave Grohl, la voix rauque de Taylor Hawkins sur Rock'n roll, le rot tremblant mais plein d'assurance de l'ex batteur de Nirvana, le public qui reprend en coeur Best of you,... Un tout grand moment dans l'histoire du rock qui plaça enfin les Foo fighters dans le rang des groupes modernes dors et déjà mythiques.

Trois années plus tard sort le très attendu Wasting Lights, dont je vais vous parler aujourd'hui. Cet album fut un buzz monumental lorsque les Fou battants (traduction approximativement franglaise, évidement) sortirent le premier single (aidés dans le clip par un Lemmy "qui passait par la"), White Limo, clairement d'une rugosité et d'une violence encore jamais entraperçue chez les FF. Suivis Rope et une Dave Grohl qui prétendait que Wasting Lights serait l'album le plus Rock de l'histoire du groupe, "Vous n'entendrez pas la moindre note de guitare accoustique sur l'album" se vantait-il, la fierté lui raclant la gorge.

Alors aujourd'hui, c'est avec un plaisir immense que j'écoute l'album. Que je le réecoute, plus honnêtement. Ce p'tit bébé commence avec Bridge Burning. On entre directement dans le sujet, l'intro est branlante et on s'attend à un déluge de bon son typique au p'tiots de Seattle. Hop, Dave coupe le tout via sa voix innimitable, on peut se permettre un "ça pète" sans prétention. Les couplets sont plus gentils, toujours cette tradition du calme avant la tempête, le sujet est entierement maitrisé. Le refrain est entrainant, ils n'inventent rien et on se retrouve embourbé dans la tradition musicale du groupe, un trop plein énergétique à vous balancer un éléphant en orbite.

Rope arrive, déjà bien connu des amateurs. Pour ma part, il tournait déjà depuis un moment dans ma set-list Windows bidule. Guitare abstraite, limite timide, pour en rajouter une couche par après avec un refrain au ton nostalgique (la mauvaise blague du teen-movie américain est de mise). Rope se démarque surtout par une fin criblée de guitares tranchantes avec un solo dégueulasse sorti du cul du diable, on reste dans une optique sur-motivée.

Vient Dear Rosemary, avec une belle petite intro soliste. Le retour de Pat Smear semble rapporter les Foo Fighters à leurs plus vieilles traditions, ce morceaux aurait très bien pu se retrouver sur The color and the shape, deuxième et exelent album des FF. Le refrain est sympathique, toujours plus entrainant que le reste de la chanson qui est elle très Pop-rock et qui s'écoute avec du miel dans les oreilles. Tout cela pour que débarque White limo, le morceaux le plus sanglant de l'histoire du quintuor from Seattle. La guitare est terriblement imposante, la voix de Dave Grohl n'a jamais été aussi crade, il passe la chanson à crier si ce n'est pour quelque back-voices. Le refrain n'donne qu'une envie, c'est d'aller s'encastrer dans un mur pour se calmer, le tempo est horriblement entrainant et le solo de guitare d'une simplicité horriblement Rock'n roll. La fin n'donne qu'une envie : Dire merci!

Arlandria vient clairement calmer le jeux. Guitare saturée, Dave chantonne un peu avant d'accelerer le tempo pour ratteindre cette éfficience au niveaux des refrains qui ne manquera pas de faire mouche en live. These days est la première chanson de l'album qui donne un semblant de mélodie. Mais au fur et à mesure que la chanson avance, on sent le ton monter, merde ils vont pas se calmer un peu? "Easy for you to saaaaay" et bardam on repart dans un putain de refrain dopé aux caféines (pour être poli), c'est clairement un des meilleurs mocreaux de l'album. Pas de fausse note, de moment barbant, c'est l'expérience qui parle aujourd'hui.

Back & forth est une hymne pop-rock, on s'balance entre les Weezer et Green day pour jouer avec les émotions rock qui marchent aujourd'hui, il faut le dire. Ce côté jeune et dansant, pas trop de prise de tête, c'est ce qui fait bouger la génération Werchter-Arras-Reading,... d'aujourd'hui (je cite ces festivals pour le public, désolé les FF ne fouleront pas la pelouse de Werchter cette année). A matter of time est dans la pure lignée de l'album, la on en viendrait presque à dire "Bon, et quoi encore?". Dave chante sympathiquement, la guitare est répétitive, batterie avec et le refrain est aussi énergétique qu'à l'habitude, c'est un morceaux clairement passe partout des Foo Fighters. De ce fait, je l'aurai bien vu sur One by one.

Miss the misery nous fait patienter via une intro guitarisée dans l'ombre. Débarque un lourd son de guitare, qui nous rappellerait presque une époque grunge malheureusement acutellement révolue. Encore une fois via sa voix, et désolé de me focaliser sur lui, Dave rappelle qu'on traite ici avec les FF et qu'il n'est pas près de retomber dans les 90's. S't'un morceaux aux paroles "d'espoir", on a quelques "Hohohohoooo" qui f'ra sans problème réagir un public digne de ce nom. Bon morceaux, mais arrive peut-être un des meilleurs de l'album.

I should have known a la particularité de voir arriver Krist Novoselic travailler la basse (vous savez, il f'sait partie de la bande à Kurt Cobain). Faut-il encore préciser que l'album est produit par Butch Vig, qui n'est autre que celui qui a produit l'album Nevermind (ou encore Gish des S.M et le dernier Green Day), détail qui a son importance concernant les influences de l'album. Ce morceaux commence à la Triggerfinger, pour tout vous dire (oui le groupe belge fait partie de mes références actuelles). Encore une fois on retrouve un duo voix-guitare pour petit à petit atteindre le paroxysme Rock propre à l'album. Comme déjà fait sur In Your Honors, on a imposé quelques violons pour donner un ton drastiquement nostalgique à la chanson. La voix rauque de Dave fait mouche, je serai malhonnête de parler de l'apport de Krist, la basse n'étant que peut perceptible sur s'bout d'plastique qui me sert de pc. Il faut attendre presque 3 minutes pour voir la chanson prendre son envol, completement retourner l'auditeur, on assiste la à un grand moment de l'opus, on en viendrait presque à regretter qu'il ne se termine pas avec ce superbe morceaux.

L'album se termine donc avec Walk (non ce n'est pas une reprise), chanson assez moyenne compte-tenu du p'tit chef d'oeuvre qui sévit juste avant. C'est décousu, tantot calme, tantot puissant. La fin nous offre un p'tit petage de cable de notre chevelu favoris, encore un morceaux qui s'ra un véritable passe-partout aussi bien en live que dans les critiques de papelards régionaux.

En résumé : Je donnerai une note de 8/10 à ma bande favorite de Seattle (bon, après Alice in Chains et les divers projets de Chris Cornell, faut pas abuser) pour un album qui hausse le ton et qui ne manquera pas de convaincre une bonne partie de l'énorme fan-base du groupe. On regrettera juste le manque d'une véritable hymne comme l'était Best of you sur In your honors ou The pretender et Erase/Release sur ESP & Grace.

A écouter :









Merci de votre attention,

Koma

J'ai pas encore tout lu, je pense me l'acheter avant pour me faire ma propre opinion de l'album, par contre tu m'a donné envie pour le DVD à Wembley là!!

C'est clairement un tout grand live à ne pas manquer

Okay j'attend ton opinion alors =))

Apparemment les Foo Fighters ont sortit le grand jeu sur ce CD ^^ j'adore White Limo qui avait déjà foulé le réseau avant la sortie de cet opus mais je vais l'écouté , pas tout de suite mais très vite ^^ je dois aussi me mettre ce fameux In Your Honor bonne chronique en tout cas mon cher .

J'attendais de me l'écouter avec impatience celui là ! J'ai déjà écouté plusieurs chansons sur youtube (dont White Limo que j'adorais déjà) et il s'annonce énorme ! Ta chronique me donne d'autant plus envie de me l'offrir !

Loin d'être déçu de cet album, une bonne surprise !