Rappel du premier message :Groupe: Kamelot
Album: The Black Halo
Année: 2005
Origine: USA
Myspace: http://www.myspace.com/kamelot
Tracklist:1. March Of Mephisto – 5:30
2. When The Lights Are Down – 3:42
3. The Haunting (Somewhere In Time) – 5:40
4. Soul Society – 4:18
5. Interlude I (Dei Gratia) – 1:00
6. Abandonned – 4:07
7. This Pain – 4:00
8. Moonlight – 5:10
9. Interlude II (Un Assassinio Molto Silenzio) – 0:40
10. The Black Halo – 3:43
11. Nothing Everdies – 4:46
12. Memento Mori – 8:54
13. Interlude III (Midnight – Twelve Tolls For A New Day) – 1:22
14. Serenade – 4:34
Mon avis:The Black Halo… Quel magnifique album ! Je ne pouvais commencer que par là. Ce CD est un concept album inspiré de Faust (Goethe). Il suit la lignée de son prédécesseur, Epica, s’inscrivant donc comme une suite. Et quelle suite que celle-ci ! Plusieurs invités sur cet album également, qui vont être cités un peu plus loin.
The Black Halo, c’est un peu une histoire en musique. Enfin, ce n’est pas pour rien que j’ai précisé au début qu’il s’agissait d’un concept album… Je ne vois pas d’intérêt à raconter « l’histoire », le mieux est de vous la laisser à écouter. Car ça en vaut largement le détour.
L’album débute par la lourde et puissante chanson
March Of Mehisto, où Shagrath fait son apparition comme étant le premier invité sur cet album. Chanson très prenante avec une intro qui prend déjà aux tripes, de quoi commencer l’album de la meilleure des façons qui soit. Arrivera ensuite les instruments et la voix unique de Roy Khan, aucune doute, c’est bien du Kamelot. Et pas n’importe lequel, déjà avec cette première chanson on se retrouve transporté dans l’univers de ce concept album qu’est The Black Halo. Un des titres forts de l’album, cela va de soit.
Je ne vais pas chroniquer chanson par chanson, mais plutôt essayer de résumer la suite de la meilleure des façons afin de pouvoir en même temps vous dévoiler ce que réserve cet album tout en le cachant pour vous laisser la surprise de la première écoute.
L’album commence donc par un titre très fort mais ce n’est pas tout, la chanson qui suit,
When The Lights Are Down, possède un tout autre rythme, bien plus rapide, plus Speed que Progressif dans le fond. Elle est, comme la chanson précédente, vraiment excellente. Suivra l’autre chanson où figure un invité, ou plutôt… une invitée. Simone Simons d’Epica prête donc sa voix au groupe (à noter qu’elle est fan de Kamelot, d’où le nom Epica pour son groupe, qui est l’album précédent de Kamelot comme dit auparavant) sur la chanson
The Haunting (Somewhere In Time). Quelle chanson ! Le duo Roy Khan/Simone Simons est juste ahurissant. C’est beau, tout simplement. On ne peut pas nier le talent de ces deux personnes, surtout de Roy dans ce cas-ci. La chanson est moins speed que celle d’avant mais c’est encore autre chose – aucun titre ne donne une impression de copier/coller d’un autre comme ça pourrait être le cas pour d’autres groupes, Kamelot sait se diversifier et toujours garder son propre univers sans jamais sombrer dans la répétition. Je pense pouvoir en rester là pour ma connaître mais je tiens à faire une mention spéciale concernant la ballade
Abandonned qui est tout bonnement magnifique, sublime… et les mots sont faibles. La petite introduction au clavier est très belle, et que dire de la voix de Roy… Autant certaines ballades d’autres groupes peuvent s’avérer un peu chiantes voire « gnangnan », autant celles de Kamelot arrivent toujours à être très belles et envoutantes. La chanson éponyme en jette également, mais je n’irai pas plus loin dans la chronique de cet album, vous laissant le loisir de vérifier et surtout découvrir la suite par vous-même.