Il est l'heure pour Alcoholocaust d'entré en scène :
Le sample démarre, compte à rebours, de dix à zéro, suivis des blasts, des cris, des pleures, des bruits de balle, des explosions retentissent dans la salle, ainsi que le jeu de lumière se met en place, couleurs sombres, fumés épaisses qui permettra de distinguer que des ombres sur la scène.
Andrew se met derrière ses fûts et commence à donner le ton en frappant lentement sa batterie, avant l'arrivé de Ted, aussi tôt suivis de Kongo, ils s'emparent immédiatement de leur instruments, et jouent à leur tour également, toujours sur ce rytmhe atrocement lent et névrosé, s'en viens quelques secondes après le chanteur du groupe, Benoit, acclamé par quelques personnes du public le connaissant déjà pour ses divers prestations dans d'autre groupe.
Ils ne perdent pas une seconde, et jouent leur «Kathaarian Life Code», morceau qui dégage une ambiance horriblement léthargique mais une domination macabre dans les moments les plus vifs de la chanson ! Oscillant entre, low-tempo grésillant, et mid-tempo infernal qui suinte la mort.
À la fin du titre, Benoit s'adresse au public :
«Hail ! Vous êtes nombreux ce soir, c'est sans doute pas pour nous, mais pour nos comparses de WATAIN ! Et on est là pour vous secouez le cul et vous donner le ton pour la suite, qui saura tout autant chaotique ! Veuillez apprécier la performance de notre bassiste, Dark Kongo, qui effectue la son deuxième concert seulement, il est encore un peu nerveux mais il gère bien, même si il fait quelques pains !*rire* On va vous jouer un titre qui figure sur le nouvel album qui sortira d'ici quelques jours, le quatre exactement, ça s'appelle «I Am The Wargod»».
Sur ces paroles le groupe reprend le show, l'excitation d'entendre un nouveau morceau.
Intro plutôt calme, légère, et en son clair, puis, une soudaine montée, le départ de la basse et de la batterie, sur un rythme limite chevaleresque, guerrier, on se sent emparé d'une envie irrésistible de hurlé armes en mains pour détruire l'adversaire d'en face. Rythme qui ne faiblit pas à l'arrivé du chant de Benoit, qui s'intensifie même ! Mais laisse place, à une ambiance de vengeance, de cruauté et de bestialité, une interlude instrumental avant que le chant martial reprenne et nous pousse à bout, comme pour nous galvaudé, ce sentiment de force si vif, mais tout a une fin, sans doute l'un de leur meilleur morceau, taillé pour le live !
Aucune pause, ils continuent sans s'adresser au public, chose pas plus mal dans le fond, pas la peine de parler entre chaque morceau, ils sont pas là pour ça.
Intro de suite moins propre, son beaucoup plus crade et malsain, riff anémique, batterie simple mais comme pour appeler le mal, quand au chant, lui est purement haineux, incite à la violence et à la rébellion, puis, viens un break, bizarrement plus énergique, les guitares s'empresse, Andrew force la mesure, avant de retourner sur le refrain, qui viendra s'écraser sur un autre break, lui beaucoup plus lent, encore plus, destructeur, plus froid, dégoulinant d'horreur, puis finira par retrouvé son rythme du début, avec le chant glauque de Benoit.
«C'était deux nouveaux morceaux et celui c'était «Carelian Satanist Madness» , j'espère que ça vous à plus même si à vrai dire on s'en cogne ! C'est déjà l'heure de partir pour nous, il nous en reste qu'une, et on laisse place à WATAIN.
Ça s'appelle «My Soul For His Glory» et ça sera également sur notre premier album.»
Directe ! Aucune intro, ça part de suite, grosse disto, grosse saturation, rapide, tranchant, incisif, répugnant, magnifiquement odieux. Cette chanson est un régal de puanteur, un hymne à Satan, ode sinistre au dieu des enfers, «Away from life, away from light, under your wings...» seront les derniers mots de cette première partie !
Sam 31 Juil - 20:24
